Mo, peut être pas fait pour saisir … | Cie Affabulation et KaléïdoscopiK’Cie

Multi-disciplinaire (théâtre, danse, art du cirque)
Durée : 40 à 70 min.
Public : Tout public (dès 7 ans)
À PROPOS DU SPECTACLE
Mo,
peut être pas fait pour saisir …
“Le burlesque de nos désirs en relation avec nos actions du quotidien, nos petitesses et nos maladresses à force de vouloir nous adapter à la société.” Louis Calaferte
Qui est Mo ?
Un ange déchu
Un clochard céleste
Le dernier témoin d’un monde révolu
La risée d’une époque incertaine
L’ultime visage de notre comédie inhumaine
Notre fantôme à tous.
La courte pièce « Mo » de Louis Calaferte leur est apparue comme une évidence pour mettre en écho la sensation de vide métaphysique qu’a cet homme englué dans l’absurdité du monde. Louis Calaferte met en scène des huis clos. Ses personnages donnent l’impression de ne presque plus sortir de chez eux. Et de ne voir personne en dehors du cercle de leur famille. Ils fabriquent leurs propres prisons. Ils prennent conscience de leurs défaites en se remémorant les rêves de leur jeunesse, ou bien ils attendent…
À PROPOS DE LA COMPAGNIE
La genèse de ce projet vient de la rencontre entre Olivier Melis et Olivier Antoine. Ils ont commencé le travail par croiser leurs techniques pour définir une zone de recherche sur les thématiques de l’enfermement et du dédoublement et de la sensation de vide. Le plaisir de jouer ensemble les a amené à écrire ce spectacle, à développer un langage commun accompagné par le chorégraphe German Jauregui de la Cie Ultima Vez.
EXTRAITS DE LA PIèCE
«Un jour.
Un jour.
Un jour…
Et puis un autre.
Et encore un autre.
Un jour.
Vingt-quatre heures, un jour…
Par trois cent soixante-cinq…
Huit mille sept cent soixante.
Court.
Tout de suite le bout.
J’étais un enfant charmant. Plein de vie. Espiègle.
Plein de vie…
Un jour. Et un autre. Et un autre. Et un autre. Et encore un autre. Et un de plus. L’un derrière l’autre. Les uns derrière les autres. Tous les jours. Tous les jours. Tic tac tac. Tic tac tac. Tic tac tac. Broyé…
Sans qu’on s’en rende compte… sans même qu’on s’en rende exactement compte, n’est-ce pas…
Il faudrait être si attentif… Profiter de tout… Faire si attention à tout… à la moindre des choses… à chaque petite, petite minute…
Comment voulez-vous…
Tout ce temps en allé…
Quelque part derrière… où ?…
Tout ce qui a été pendant tout ce temps en allé… Et à la fin… à la fin comme si tout ça n’avait jamais été…
Rêve… C’est ça, rêve… Comme un simple rêve.»
« Va, petit mousse… le vent te pousse…
Marcher, c’est tout, pour marcher.
Marcher, pas marcher, on arrive au bout quand même.
Ce n’est qu’un petit saut, pas plus, un saut de puce, tac ! »
«À peine le temps. Ouvre l’oeil. Ferme l’oeil. Plaf !
Pas le temps de saisir.
Peut-être pas fait pour – saisir… Ah ! saisir…
On est là – on n’est plus là ! On n’est plus là – on n’est plus là !»