Aujourd’hui, en Wallonie, on estime que plus de 20 000 personnes vivent en habitation légère. Cela inclut les habitant·es des zones de loisirs, les gens du voyage et les personnes vivant dans des habitat alternatifs. L’habitat léger est une solution viable et valable à la crise du logement ainsi qu’un changement dans l’art d’habiter.

En 2013, le Réseau Brabançon pour le Droit au Logement (RBDL) s’empare de la question de l’habitat léger. En 2018, après une série d’actions (production d’une exposition, d’un documentaire, d’un mémorandum), une réponse politique nait sous la forme d’une étude juridique participative financée par la Wallonie et menée par des associations, deux universités et des habitant·es du léger. Son objectif ? Distinguer les freins d’ordre juridique qui empêchent le développement de l’habitat léger.  

Le 2 mai 2019, le gouvernement wallon adopte un décret qui apporte des modifications au code de l’habitation durable. Le texte intègre pour la première fois la notion d’habitation légère. Une victoire symbolique qui ne règle cependant pas les questions d’aménagement du territoire et d’urbanisme.

Afin d’attirer l’attention sur cette évolution législative et de marquer un soutien clair aux pratiques populaires pour les années à venir, les 10 et 11 mai 2019, étaient organisées les Rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger (RIHAL) à Louvain-la-Neuve. Au cours des RIHAL, une brochure de vulgarisation de l’étude juridique a été distribuée à tous les festivaliers.

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