Quel est le point commun entre le festival Les nuits d’encre, La Marche des philosophes et Espace-vie ? Timotéo Sergoï, pardi ! Poète souriant, comédien parcourant le monde et infatigable affichiste, cet artiste aux mille talents déploie son art aussi bien sur scène que sur les murs de nos villes et villages. Malgré les difficultés, Timotéo n’a jamais renoncé. Armé de sa colle et de son pinceau, de sa verve et de ses mots, il a continué à nous faire voyager. Retour sur les instants-clés de ce périple artistique confiné.

Mars 2021. La situation sanitaire se stabilise et les mesures s’assouplissent quelque peu. Sur leur page Facebook, les organisateurs du festival Les nuits d’encre – qui avait dû être annulé l’année passée – nous annoncent la bonne nouvelle : l’événement aura bien lieu, mais dans une forme réduite.

Parmi les activités proposées, l’imprimerie de rue mise en place par la maison des jeunes de Louvain-la-Neuve (Chez Zelle), en collaboration avec le Centre culturel du Brabant wallon. La traditionnelle Nuit de la sérigraphie ne pouvant avoir lieu, elle se transforme ainsi en Impression de rue, ou trois après-midis au cours desquelles les passant·e·s seront invité·e·s – un·e par un·e, à tour de rôle – à donner forme à leurs impressions, en réalisant des affiches sérigraphiées. Ces mini workshops d’écriture poétique, de dessin et de sérigraphie se tiendront à quelques pas de la Grand-Place de Louvain-la-Neuve, le 18, 19 et 20 mars, et seront encadrés par Timotéo Sergoï ! Par la suite, ces affiches seront à découvrir sur les murs de la ville et sur le site du festival. Cette exposition en plein air sera agrémentée d’une captation sonore, réalisée par Vinciane Zech.

RÉTROSPECTIVE

L’été dernier, la vie reprenant petit à petit son cours, le Centre culturel du Brabant wallon décidait de lancer une série d’activités déconfinées, dont La Marche des philosophes. Ce projet, initié en 2016 par la Compagnie des Chemins de Terre, consiste à jouer un spectacle en tournée, à pied, dans une région donnée. Chaque soir, la compagnie présentait son spectacle Ni cage ni nid, dans le village dans lequel elle arrivait. Une place, une cour, un jardin ou l’atelier d’un artisan devenait alors, le temps d’une soirée, un lieu de représentation. Après avoir logé chez l’habitant, la compagnie repartait le lendemain sur les chemins, pour rallier un village voisin. Stéphane Georis, alias Timotéo Sergoï, était la moitié de ce duo de marcheurs-philosophes.

Il y a un an, à travers un article intitulé Quand balcons et salons deviennent des scènes, Espace-vie, la revue qui décode les enjeux territoriaux du Brabant wallon, évoquait les nombreuses propositions culturelles et artistiques qui avaient vu le jour suite à la crise sanitaire et au confinement. Parmi elles, celle de… Timotéo Sergoï, qui avec sa casquette de poète-affichiste offrait sur Facebook une image-poème à imprimer. Il proposait ainsi à qui le souhaitait de l’afficher à sa fenêtre ou sur le mur de son choix, visible autant par soi que par ses voisin·e·s et les passant·e·s.

Envie d’en apprendre plus sur l’univers de cette personnalité sensible et engagée ? On vous invite à découvrir les vidéos ci-dessous afin de passer quelques minutes poétiques en sa compagnie 👇

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