Quand la médiation s’infiltre au cœur de MAGMA
médiation 31 octobre 2021

Cette année, la Triennale d’art contemporain portée par le Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve célèbre ses dix ans d’existence. Sous la thématique hypnotique du MAGMA, elle s’interroge, du 16 septembre au 28 novembre, sur la fluidité de nos identités.
Choisir l’art contemporain comme voie artistique est une manière de le promouvoir sur le territoire, mais aussi et surtout d’exposer des artistes de disciplines multiples portant un regard actuel sur le monde.
Un centre culturel a par essence un rôle de passeur et la médiation est un axe majeur de son travail. Fort de son expérience dans le domaine, mais également dans celui de l’art contemporain à travers PULSART, la plateforme de sensibilisation qu’il coordonne, le Centre culturel du Brabant wallon est heureux d’apporter, depuis 2013, sa contribution en matière de médiation culturelle à la biennale (désormais triennale) d’art contemporain.
La médiation culturelle est d’abord un processus qui met en relation la culture, ses acteur·rice·s et les spectateur·rice·s. En d’autres termes, un ensemble d’actions qui permet au public de s’emparer du travail d’un·e artiste, de se l’approprier et de lui donner un autre regard, plus personnel. La médiation permet donc à tout un chacun de se sentir légitime dans ses perceptions.
Cette année, la mise en place des œuvres dans les espaces d’exposition a été pensée dans une volonté de créer un parcours comme une déambulation immersive. Une invitation pour le public à découvrir la Triennale 10 les mains dans les poches. Une invitation aussi à explorer leurs sensibilités et questionner leurs relations à la fluidité dans un monde mouvant.
Soucieux également de mettre en place une médiation qui s’infiltre par petites touches pour faire le lien entre les œuvres et les visiteur·euse·s, le Centre culturel du Brabant wallon a soutenu la création d’une forme inédite : Au bord du monde. L’occasion de découvrir le témoignage oral de Jeanne M. qui, adolescente, a vécu une expérience singulière au coeur d’une œuvre d’art. Cette forme se présente tel un sas de décompression qui active l’imaginaire des participant·e·s et leur réceptivité pour la suite de leur parcours au sein de la Triennale.
Dans une logique pédagogique et de transmission, le Centre culturel du Brabant wallon a également formé une équipe de médiateur·rice·s pour accompagner des groupes scolaires venus des quatre coins du Brabant wallon. À la fois sources d’information, ils et elles seront également présent·e·s pour encourager les jeunes visiteurs et visiteuses à s’exprimer. L’idée étant de favoriser un dialogue, d’imprimer des traces et de faire résonner en eux les thèmes portés par l’exposition.